Page:Pensées de Marc-Aurèle, trad. Couat.djvu/277

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4. [Par «âme» entendre ici le principe directeur. Cf. infra, page 101, note 6. Ce dogme familier à Marc-Aurèle (supra IV, 3, 7" note), qui fait reposer sur lui toute sa morale, comporte au moins une réserve: on ne saurait considérer qu'il nie la possibilité de la représentation, et, par suite, interdise tout jugement, et s'exclue lui-même. La fin même de cet article en limite la portée. Cf. au surplus la 4" note à la pensée VII, 2, où nous retrouvons le dogme sous une forme nouvelle. Une autre réserve y est faite à l'article VI, 11 (voir les notes) par Marc-Aurèle lui-même.]

V, 22, note finale = page 92, note 6. Remplacer les deux dernières lignes par

celle-ci : «en se rendant méchant. » Au reste, « qu'est-ce qui fait du tort à la cité universelle? » (V, 35; cf. aussi VIII, 55.)

Il est- inutile d'observer ici une fois de plus que pour Marc-Aurèle comme pour Socrate le vice est ignorance.]

I , 23, 3' note = page 95, note commencée à la precédente. Lire, à la ligne 6 des notes de cette page : supra IV, i4, 2' note, et IV, 2i, note finale; infra IX, 25, en note).

VI, 3, en note — page f05, note 2. Ajouter ce qui suit: infra VI, i4, 2' note;

IX, s5, et la note.)]

VI, lU -=-- page ff0. Lire, dans la traduction: que par . une simple qualité première ou [par une] nature [propre] *.

Même pensée, 2' note = même page, note f. Lire, à partir de la ligne 3: Pour ces derniers, lorsqu'ÉÇi; ne désigne pas un mode de la noiôTr,;, il est exactement synonyme de noiôTr,;: sxàAouv |ièv puv T-r,v noiôTr,Ta xai ëÇiv Oê ano 'tr,; Stoâ; (Simplicius, Catégories, dans l'Aristote de Brandis, t. IV, p. 67a, ligne i3). Ces mots désignent également...

6 lignes plus bas : Seulement, cette notion n'est d'abord rien de plus pour les Stoïciens qu'un concept pur et une unité abstraite; nous verrons plus loin (IX, 25, en note) comment Noiotr); et encore plus é'5i; (Simplicius, ibid., p. 71 a, ligne 2 : râ; Se ÏUiÎ Taî; \\ éa'jTôv èveç,yei'ai; ^apaxTr,pi'ÇeaOai) ont fini par l'exprimer comme réalité et même comme activité; comment, en d'autres termes, le principe logique, la catégorie, est devenu un principe métaphysique; comment, enfin, les Stoïciens, pour qui tout est matière, ont pu définir matériellement l'ëÇu ou la noioTr,;. Ils ont dit que les ëÇei; n'étaient pas autre chose que des souffles d'air, àépa; (Chrysippe, dans Plutarque, de Stoïc. repugn., 43), et les Ttoiot^te; que des souffles, im^aia (ibid.), «qui spécifient, etc..

VI, f7, en note — page ff5. Substituer ce qui suit au dernier paragraphe de la note commencée à la page précédente:

On n'en pourra trouver que plus étrange l'opposition des « éléments » et de la verlu, c'est-à-dire, en fin de compte, des "éléments» et de la raison.

a. COOAT-P. VOUHHIER. lS