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Certains «niants, que l’on croit \rès supé¬ rieurs, ne donnent par la suite que des hom¬ mes médiocres : d’autres a développement tardif, après n’avoir été que de piètres éco¬ liers, deviennent des hommes remarquables. L’égalité doit donc être absolue an point de, départ de Vêducation „ Des examens périodi¬ ques marqueraient Je passage d’un degré dense igné ment au degré supérieur

Ces examens pourraient être renouvelés, même plusieurs fois, IJ faut tenir compte des développements tardifs et, d’ailleurs, la société éducatrice adoptant une conception large d*e son rôle, ne doit pas s’arroger le droit de fermer pour Toute sa vie une car* ri ère à un enfant, parce qu’il a échoué à un examen.

La sêtectiin se ferait ainsi au cours des études. Les enfants les plus mal doués s’ar¬ rêteraient au premier cours, d’autres au second, d’autres au troisième, etc., ainsi de suite, jusqu’au seul’ de la jeun-esse.

Les enfants moyennement ou peu doués se¬ raient dirigés à seize ans vers des écoles de travail manuel. Cependant l’université ne le,s abandonnerait pas®; pendent deux heu¬ res par jour, les jeunes gens seraient te¬ nus de suivre des cours de culture générale.

Cet enseignement serait, destiné à. élargir et à embellir une vie d’ouvrier. Il porterait uniquement sur des matières d utilité jour¬ nalière ; écrire une lettre, faire un compte, lire et commenter un journal, une revue. Il comprendrait en outre des rudiments ae droit, un aperçu simple de l’organisation politique et économique des nations ; des vues élémentaires sur la science dans ses rapports avec la vie : automobilisme, avia¬ tion, télégraphe, téléphone, géographie au point de vue des voyages, musique, audition et explications des chefs-d’œuvre de l’art musical ; J es écoles en peinture et en sculp¬ ture. jugement d’une œuvre d’art. L’appuea-