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À Beauvais, la municipalité se recrutait dans les vingt-deux corporations de la ville avec un nombre fixé d’avance pour chacune.
À Montpellier, les corps de métiers étaient répartis en sept groupes, dont chacun fournissait cinq électeurs pour les « consuls » ou magistrats de la cité.
À Arles, les chefs de métiers siégeaient dans les Assemblées publiques, à côté des représentants de la bourgeoisie et de la noblesse.
À Marseille, les chefs de métiers gouvernaient la ville. Ils transmettaient leurs décisions au « recteur » chargé de les faire exécuter, etc., etc.
Ces quelques exemples prouvent le caractère de l’affranchissement politique des