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peuvent se tenir qu’avec l’autorisation de l’autorité, et en la présence d’un officier de police.

5o Les confréries ne sont plus interdites, seulement elles ont besoin d’une autorisation royale. Inutile de dire qu’elles n’étaient pas dangereuses ainsi comprises. C’était une occasion de cérémonies religieuses ou autres ; et surtout une lourde charge pécuniaire pour celui qui en faisait partie.

6o Des règlements minutieux tiennent l’ouvrier lié partout. Dans certaines manufactures royales, on lui impose, entre autres obligations, celle d’aller à la messe le dimanche et d’être rentré chez lui à dix heures. Ce détail donne une idée de la liberté dont il jouit.

Pour ses réunions, dans quelque but qu’elles aient lieu, elles relèvent de la police.