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cet appel d’une mère à ses enfants et en bons fils répondez y et jetez- vous dans les bras qui vous sont ouverts. Quand les circonstances, vous le permettront, venez diminuer nos faiblesses et augmenter notre nombre. Le jour où vous retournerez au pays sera béni par tous les amis de notre patrie, qui après avoir pleuré sur votre départ, se réjouira de votre retour tant désiré.


CONFERENCE DE L’HON. M. MERCIER.

donnée à Salem, Mass., le 30 décembre 1889.


L’EDUCATION.


Monsieur le président et messieurs,

Vous m’avez invité à vous adresser la parole dans cette charmante démonstration, faite dans l’intérêt de l’éducation, et j’ai accepté cette invitation avec plaisir, pour deux raisons :

1o. Parce qu’elle me donnait l’occasion de rencontrer des compatriotes, vivant sur une terre étrangère, et au sort desquels je ne puis rester indifférent ;

2o. Parce que vous vous réunissiez pour favoriser la cause de l’éducation qui m’est si chère.

Je suis donc venu au milieu de vous comme un ami, comme un frère ; et je vous apporte avec respect, je vous offre avec bonheur, les saints maternels de la province de Québec, notre mère à tous, qui regrette toujours votre absence et ne désespère pas de vous voir revenir un jour.

Je viens, ce soir, développer devant cet auditoire, une seule pensée qui sera comme l’expression spontanée, mais bien sincère, des sentiments que j’ai pour mes compatriotes des Etats-Unis, et