Page:Peacock - Robin Hood, ou La forêt de Sherwood, 1826.djvu/89

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
73

raissait maintenant très dangereuse au baron, puisqu’elle pouvait donner à sa fille l’occasion de rencontrer le comte.

Ces différentes considérations rendirent le sujet des chansons très désagréable au seigneur d’Arlingford. Ces descriptions de chasse et de gibier échappé l’irritèrent au plus haut degré, et firent éclater sa colère. Mais l’excès de l’emportement produit souvent l’excès contraire ; honteux de sa violence, le baron devint tout à coup doux, prévenant, et même affectueux.

Lorsque le frère vit que les nuages étaient dissipés, et que la tempête ne laissait plus de traces, il se leva pour prendre congé. Mathilde dit à son directeur qu’elle avait une très longue confession à lui faire, et lui recommanda de venir l’entendre le lendemain. Le moine le promit, et partit avec le chevalier.