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ne vous à fait aucun tort, ainsi, pourquoi le chicaner ?
— Je soutiendrais à la pointe de mon épée que sir Ralph n’avait aucun droit de s’opposer au mariage de ma fille, et qu’il doit convenir qu’il s’est rendu coupable d’un abus de pouvoir.
— Je n’en conviendrai point, dit le chevalier ; mon honneur s’oppose à un pareil aveu ; aucun homme sur la terre ne l’obtiendrait de moi ; mais, lord Fitz-Water, veuillez m’entendre :
Je fus chargé par le roi d’arrêter le comte d’Huntingdon. Je vins à la tête d’un détachement composé d’hommes d’élite, car je savais que le comte ne serait pas facile à réduire. Je profitai de ce qu’il était absent de son château pour en faire prendre possession au nom du roi, et je me postai en embuscade sur son che-
