Page:Peacock - Robin Hood, ou La forêt de Sherwood, 1826.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
17

— Tant pis pour la loi, dit frère Michel ; la loi aura plus à souffrir de lui, que lui de la loi. Il prendra plus de venaison que jamais, et peut-être même chassera-t-il d’autre gibier… ; Je sais ce que je dis ; mais il suffit, buvons.

— Quel autre gibier ? demanda le petit moine. J’espère qu’il ne viendra pas sur nos terres pour tirer nos perdrix.

— Il n’osera, petit frère, il n’osera ! Et moi je vous dis qu’il les tirera à votre barbe, et dès le jeudi les truites seront pêchées. À votre santé, petit frère.

— Le barbare nous affamerait un vendredi !

— Tranquillisez-vous, petit frère ; ce n’est point de ce gibier que je veux parler.

— Sûrement, mon fils, dit l’abbé,