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— Tant pis pour la loi, dit frère Michel ; la loi aura plus à souffrir de lui, que lui de la loi. Il prendra plus de venaison que jamais, et peut-être même chassera-t-il d’autre gibier… ; Je sais ce que je dis ; mais il suffit, buvons.
— Quel autre gibier ? demanda le petit moine. J’espère qu’il ne viendra pas sur nos terres pour tirer nos perdrix.
— Il n’osera, petit frère, il n’osera ! Et moi je vous dis qu’il les tirera à votre barbe, et dès le jeudi les truites seront pêchées. À votre santé, petit frère.
— Le barbare nous affamerait un vendredi !
— Tranquillisez-vous, petit frère ; ce n’est point de ce gibier que je veux parler.
— Sûrement, mon fils, dit l’abbé,