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— Veux-tu, dit le moine, goûter de notre venaison dans la forêt, ou tâter de cette branche de chêne que je tiens dans ma main ?

« Décide si tu veux ou dîner ou combattre, ou faire l’un et l’autre ; et alors, dis par où tu veux commencer ? Je suis à toi pour tous les deux ; mais décide vite.

— Je dînerai, répondit le chevalier. J’ai combattu involontairement une femme, je ne combattrai point volontairement un moine, tandis que je me battrais volontiers pour défendre l’un et l’autre. Si madame est la reine de cette forêt, je ne veux point, étant dans ses états, différer plus long-temps de lui rendre mon hommage. »

À ces mots le chevalier baisa respectueusement la main de Marian, qui lui sourit avec grâce et dignité.

« Bien ! sire chevalier, dit le moine,