ce, prit pour la remplacer tout ce qui tombait sous sa main : les pots, les plats, les poëles volèrent à la tête de l’ennemi. Le bâton du paysan tombait sur les têtes des assaillans, comme le fléau sur des gerbes, pendant que le baron rugissait comme un lion furieux.
Cependant Robin reçut un tel coup de sabre sur la tête, qu’il fut obligé de mettre un genou en terre, et que son épée s’échappa de sa main. Mais à l’instant où elle tomba par terre, le jeune garçon, que l’horrible tempête avait fait sortir de son lit, se présenta bravement dans la chambre, quoiqu’il ne fût qu’en chemise, et ramassa le glaive de notre héros. Celui-ci, déjà relevé, se ressaisit de son arme et pressa vivement deux adversaires qu’il avait en tête ; l’un d’eux lâcha le pied, et tomba à la renverse dans une cuve remplie d’eau :