Page:Peacock - Robin Hood, ou La forêt de Sherwood, 1826.djvu/230

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
214

de l’écume qui couvrait le torrent et reflétait les dernières lueurs du crépuscule.

Bientôt la nuit étendit ses voiles, et le vent agitait les arbres et les eaux, et s’engouffrant dans le creux des rochers, semblait le prélude de la tempête.

Aux pieds des voyageurs s’étendait une vallée. Une faible clarté partait d’une chaumière située dans la partie la plus basse du vallon, et les ruisseaux réfléchissaient ses feux pâles et vacillans.

Robin sonna du cor, et bientôt un autre cor lui répondit.

Il marchait en avant et se dirigeait vers la cabane, dont la porte s’ouvrit à un nouveau signal que donna son instrument.

Un jeune garçon parut sur le seuil, une torche à la main. Il vint au-devant des pèlerins, et pour arriver