Page:Peacock - Robin Hood, ou La forêt de Sherwood, 1826.djvu/18

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
2

thilde, en voyant s’avancer son gendre futur dans la chapelle de l’abbaye de Sherwood revêtu de ses armes. C’était le noble Robert Fitz-Ootz, comte de Locksley. Il s’était fait assez long-temps attendre. L’abbé du couvent et ses moines en avaient été surpris. Mais ce retard inattendu n’avait point élevé de fâcheux soupçons dans l’esprit de la jeune épouse ; et sa confiance dans son amant, la certitude où elle était qu’il ne trahirait ni son amour, ni son honneur, n’avaient laissé régner dans son ame que la crainte seule qu’il ne lui fût arrivé quelque malheur.

Les portes de l’église étaient ouvertes. Comme elle écoutait attentivement, et tournait ses regards inquiets vers le sentier qui tournait autour de la montagne, ce fut elle qui la première entendit le bruit éloi-