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profiter de cet avantage et s’emparer de la belle Mathilde, quand un coup vigoureux, parti d’un bras inconnu, le renversa par terre. Il s’ensuivit un terrible combat, pendant lequel ses gens parvinrent à l’enlever, et à le transporter dans sa tente, tout honteux et tout stupéfait de sa mésaventure.
En perdant son maître, Harpiton aurait perdu son emploi ; il lui prodigua donc tous les secours possibles, et Jean revint à lui.
Les premières questions du prince furent relatives à l’ennemi, ou plutôt à l’ennemie dont il avait été prêt à se rendre maître, lorsque son habeas corpus fut si désagréablement violé.
On lui apprit que ses gens allaient saisir sa belle Mathilde, quand elle fut encore une fois sauvée par
