Page:Peacock - Robin Hood, ou La forêt de Sherwood, 1826.djvu/144

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
128

mouvemens eurent lieu avec une telle rapidité, que les soldats ne purent s’y opposer, car ils s’étaient d’abord tenus à distance, par respect pour le confesseur.

Des cris partirent des quatre côtés de la place ; ils répondaient à ceux du cor, et furent suivis de quatre pelotons d’hommes armés, formés chacun de vingt-cinq chasseurs : ils portèrent l’effroi dans tous les rangs.

« Trahison ! trahison ! » s’écria le shériff.

Robin l’enleva et le plaça au milieu des deux Gamwell et de Petit-Jean. Il devint ainsi un prisonnier et un ôtage. Les chasseurs firent ensuite face à l’ennemi, pour l’empêcher d’avancer jusqu’au moment où les autres braconniers viendraient les seconder.

Tous réunis lancèrent une volée de flèches sur les soldats du shériff,