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Sir Forester aurait voulu les rejoindre sur le siège aérien, où les avaient placés son ami, pour savoir qui ils étaient ; car la précipitation de sir Oran, ne lui avait pas laissé le temps de les reconnaître.

Mais Anthélia le pria de l’accompagner au château, en l’assurant que, quelqu’ils fussent, ils étaient déjà assez punis et qu’elle ne craignait nullement, de voir renouveller leur entreprise.

Sir Oran à son retour, s’avança vers la chaise ; il tira le postillon de la frayeur qui l’avait jusqu’alors empêché de s’enfuir, en se préparant à lui faire subir le même sort qu’avait eu ses compagnons ; mais sir Forester l’arrachant de ses mains, demanda à ce dernier, s’il connaissait ceux qui l’employaient ; le postillon répondit qu’il ne les avait jamais vu ; qu’un étranger avait commandé la chaise, et donné ordre de la faire attendre à un