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qu’elles négligent les beautés intellectuelles de la pensée ; on en infère qu’elles ne sont pas capables de les sentir. Telle est la logique ordinaire des tyrans, ils éteignent le feu et se plaignent qu’il ne brûle pas.

— Votre remarque n’est pas parfaitement juste, répartit sir Fax ; car quoique l’usage semble interdire aux dames l’étude de la littérature classique ; cependant, on les encourage à la culture de la langue italienne et à celle des poètes que vous estimez avec raison.

— Vous voulez dire qu’il leur est permis de les connaître ; mais on n’abuse point de cette permission. Les seuls points soignés de l’éducation des femmes, sont la musique, la toilette, la peinture et la danse. C’est à leur esprit à s’orner de lui-même.

— J’ai peur que vous n’ayez raison, dit Anthélia ; penser est une des erreurs