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Alors, c’est mon tour de crier ; je pleure de toutes mes forces, et, me jetant sur l’oncle, je me cramponne aux basques de son habit… « Ne bats plus, toi, ne bats plus ! »

Tout affolé, je sanglote et on m’emporte.

Je n’ai jamais pu oublier cette scène. Pendant la nuit qui suivit, je rêvais de mon père et de l’oncle Ivan, et je voyais leurs mains souillées de sang.