Page:Pauzac - De la dystocie chez la vache.djvu/49

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de la traction. Il faut ensuite dilacérer le tissu cellulaire et lorsque la dilacération est assez complète, le vétérinaire fait la contre-extension en appuyant sur le corps du fœtus pendant que les aides tirent fortement, par secousses même, sur les membres, et déchirent ainsi les muscles qui unissaient l’épaule au tronc.

Dans quelques cas il n’est pas nécessaire d’enlever tout le membre, on se contente alors d’opérer la désarticulation au genou.

avulsion des membres postérieurs. — Cette opération, beaucoup plus difficile que dans le cas précédent, peut être faite sur le membre entier, dans le cas de monstruosité, ou seulement au jarret.

S’il s’agit du membre tout entier, on incise la peau, on la dissèque, on coupe les muscles et à l’aide d’une forte traction, combinée à un mouvement de torsion, on désarticule le fémur. Il ne reste plus alors qu’à placer des crochets aux fesses et l’on termine la parturition.

Lorsque les jarrets sont infléchis et que le part ne peut s’effectuer, à l’aide des moyens précédemment indiqués, on place des lacs à l’extrémité inférieure des tibias et l’on pratique la désarticulation du jarret.

DÉTRONCATION.


Lorsque le fœtus se présente, plié en deux dans le bassin, et qu’il est impossible de le repousser pour opérer la version, on a conseillé de couper le tronc