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nés à imposer à toute une industrie une échelle de prix de revient et de vente et à favoriser les accaparements… »

« Le professeur Geikie a écrit dans un article relatif aux réserves houillères de l’Angleterre :

« Nous serons dépassés par les nations qui pourront exploiter leurs ressources plus économiquement que nous. En tant que grande nation industrielle, l’Angleterre sera alors sur son déclin, un déclin qui aura commencé bien avant que nos mines de charbon soient épuisées… »

Mais ce n’est pas tout ; dans un long article que je ne puis citer tout entier, malheureusement, mon confrère revient à la charge :

« … Wake up, John Bull ! (Réveille-toi John Bull). C’est en poussant ce cri d’alarme, que des Anglais affolés demandent aux industriels et aux commerçants britanniques de tendre toutes leurs forces pour enrayer au moins les progrès de la dangereuse concurrence américaine… »

Et avec un touchant ensemble, dans toute la presse, tandis que les uns disent : tue ! les autres répondent : assomme !

« L’Angleterre a peur pour ses entrailles : les Îles Britanniques se vident et perdent tout leur charbon par des centaines de puits d’extraction.

« En 1901, les mines de houille ont produit 225 181 000 tonnes de combustible de l’autre côté de la Manche. D’autre part l’exportation de