Page:Paul Vibert - Pour lire en ballon, 1907.djvu/603

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 591 —

— À cette époque, dit-il, nous vîmes ici des gens implorer avec des sanglots, le précieux remède que nous ne pouvions leur donner. D’autres se fâchèrent, nous accusèrent d’être inhumains. Je voudrais éviter cela. Déjà, j’ai reçu de tous côtés, de nombreuses demandes auxquelles je suis désolé de ne pouvoir répondre. Voyez quelle quantité de sérum je possède.

Et le Dr Marmorek nous montre un minuscule flacon qui contient quelques gouttes à peine d’un liquide assez semblable à l’eau. C’est « l’antistreptococcique ».

Il lui sera impossible de satisfaire aux demandeurs avant un mois et demi ou deux mois ».

ou une autre ainsi conçue :

Si nous en croyons une note de MM. Charles Richet et Héricourt, note présentée cet après-midi à l’Académie des sciences par M. Marey, la guérison du cancer serait désormais assurée.

MM. Ch. Richet et Héricourt, ont réussi en deux circonstances à guérir des cancéreux soignés à hôpital, dans le service de M. Terrier, à l’aide d’injections de sérum de chien et d’âne auxquels l’on avait au préalable injecté les produits de la macération d’une tumeur cancéreuse.

Le traitement a été rapide et sans accidents d’aucune nature.

Voila qui me parait tout à fait charmant et suggestif, comme l’on dit à présent ; le diable, c’est