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TABLEAU VIe.

LES RIDEAUX.


Dans cette alcove solitaire
Sans doute habite le repos ;
Voyons. Mais ces doubles rideaux
Semblent fermés par le mystère ;
Et ces vêtemens étrangers,
Mêlés aux vêtemens légers
Qui couvroient Justine et ses charmes ;
Et ce chapeau sur un sopha,
Ce manteau plus loin, et ces armes,
Disent assez qu’Amour est là.
C’est lui-même ; je crois entendre
Le premier cri de la douleur,
Suivi d’un murmure plus tendre,
Et des soupirs de la langueur.