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La pauvre enfant ! Dans le soir de ses yeux,
Comme une étoile, un pleur vient d’apparaître ;
Ô ces chemins ! Et c’est dans tout son être,
Comme un qui part et comme des adieux.

Ô les chemins ! Les routes désolées !
On voit toujours quelqu’un du Souvenir
À l’horizon s’éloigner et partir,
Partir au loin des heures envolées.

La pauvre enfant ! Dans ses yeux il fait noir,
Le soir tombé rêve de l’heure morte…
Tous les aimés ont dépassé la porte…
Et dans son cœur il tombe un peu de soir.