Page:Parmentier - Recherches sur les végétaux nourrissans, 1781.djvu/84

Cette page n’a pas encore été corrigée
66
Recherches

absolument qu’elle exiſtât dans les différentes parties de la fructification des Plantes. En conſéquence, il n’y a point de recherches qu’on n’ait ſaites, point de moyens qu’on n’ait eſſayés pour la démontrer, malgré le déſaut de ſuccès, malgré les efforts inutiles de ceux qui ſe ſont occupés ex profeſſo des blés & des farines. On eſt bien convenu qu’elle ſe trouvoit dans le froment & l’épeautre, à l’excluſion des autres grains, mais en ajoutant que peut-être il y en avoit ailleurs en trop petite quantité il eſt vrai pour devenir ſenſible ; que les hommes enfin avoient le pouvoir de ne retirer du miel que de trois à quatre Plantes, tandis que l’induſtrie des abeilles l’obtenoient d’une multitude infinie. ſuppoſons un moment qu’il n’y en eût qu’un gros par livre, on pourroit l’en ſéparer, & quand cette petite quantité exiſteroit, ſeroit-ce donc à elle qu’il ſaudroit attribuer le plus grand degré alimentaire !

D’autres Chimiſtes partiſans de la même opinion, ſe ſont flattés d’être plus heureux dans leurs recherches : deſirant rencontrer la ſubſtance glutineuſe par-tout ; ils ont imaginé