Page:Parmentier - Recherches sur les végétaux nourrissans, 1781.djvu/602

Cette page n’a pas encore été corrigée
584
Recherches

& la troiſième enfin eſt deſtinée à ſervir d’entrepôt à l’amidon : ce qui ſert de ſéparation à ces réſervoirs eſt un tamis repréſenté à la figure 3 ; ce tamis eſt une toile de crin croiſé, montée ſur un cerceau de gros fil de fer qui doit occuper tout le diamètre du moulin, & ſe placer ſur un autre de bois, appliqué dans toute ſa circonférence ſur les douves pour ſervir de taſſeaux ; il doit être percé dans ſon centre, & garni d’une douille pour paſſer la pointe de l’arbre qui va ſe repoſer ſur la crapaudine.

Pour pouvoir extraire l’amidon, on doit pratiquer au niveau des douves qui compoſent le fond du moulin, une bonde de quatre pouces de diamètre & de deux de ſaillie ; cette bonde eſt garnie d’une gorge de fort fer étamé, renforcée à l’orifice d’un cordon, & ſoudée à l’autre extrémité à une plaque de ſix pouces de diamètre, en forme de bobèche, qui s’applique ſur les douves du tonneau, & y eſt clouée par deux rangs de clous d’épingle à têtes rondes, & garnie entre deux de vieux linge pour empêcher la filtration de l’eau.

A l’égard de l’extraction de la pulpe, on