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ſur les Végétaux nouriſſans.

les moyens me manquent pour le faire : j’invite ceux qui habitent les pays où la pomme de terre eſt très-commune, d’entreprendre ce travail. J’obſerverai ſeulement que pluſieurs ſujets robuſtes & grands mangeurs de pain, ont été également raſſaſiés par celui de pommes de terre pris en même quantité que le pain de froment : à cette autorité, nous pourrons ajouter quelques Obſervations. Il eſt d’abord démontré à n’en pouvoir douter, que l’amidon en la partie principalement nutritive des farineux, & quelle que ſoit la portion des différentes Plantes d’où on le retire, il poſſède les mêmes propriétés ; il eſt également démontré qu’il entre dans une livre de pain de froment environ demi-livre d’amidon, il en entre à peu-près la même quantité dans chaque livre de pain de pommes de terre, & il faut trois livres & demie de ces racines.


Dix-huitième Objection.


Si jamais la pomme de terre fourniſſoit une partie de la nourriture des habitans du Royaume, ſoit ſous la forme de pain ou en qualité de légume, n’y auroit-t-il pas à craindre