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ſur les Végétaux nouriſſans.

cherché à arrêter la faveur du Miniſtère ſur mes travaux ; mais puis-je me diſpenſer de la ſolliciter aujourd’hui pour le citoyen qui s’occupe d’en perfectionner l’objet, pour un homme aſſez laborieux & patriote pour employer le temps de ſes délaſſemens aux recherches les plus eſſentiellement utiles ? on peut s’y livrer il eſt vrai ſans être entraîné dans des frais ; les expériences, toujours coûteuſes pour le Particulier qui les entreprend, ſont toujours chétives pour le Gouvernement qui en a beſoin : enfin je crois, Monſieur, que M. Gérard eſt déjà ſuſceptible des grâces du Roi, par le droit puiſſant qu’il a acquis ſur ma découverte :

Inventa perficere non inglorium.

Je ſuis, &c.

Cette lettre ſera encore une preuve de empreſſement avec lequel j’ai toujours accueilli ceux qui prennent la peine de confirmer mes travaux par de nouvelles expériences & obſervations. Je profitai du premier Bâtiment qui paſſoit en Amérique, pour remercier M. Gérard de ſon attention à m’inſtruire de ſes