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Recherches

dans le volume de l’Eſprit des Journaux, du mois de Juillet 1780, une Lettre bien redoutable, puiſqu’il avance que tous les Phyſiciens ſe ſont laiſſé convaincre de la poſſibilité de mon procédé, ſans qu’aucun {{corr|deux|d'eux]] ait eu le courage de le voir exécuter, répéter pour ſavoir s’il étoit praticable : vraiſemblablement il ne révoquera pas en doute les lumières de M. l’abbé Dicquemare, à qui toute l’Europe rend avec plaiſir preſque chaque mois dans le Journal de Phyſique le juſte tribut d’admiration & de reconnoiſſance qu’il mérite à tant de titres.

Au milieu de cet eſfaim d’êtres oiſifs, préſomptueux & incapables des travaux qu’ils ſe mêlent de juger, il s’élève quelquefois des hommes aſſez courageux & aſſez éclairés pour ne pas ſe laiſſer entraîner par leur prononcé : combien j’en aurois à citer qui, après un examen réfléchi, ont bien voulu me défendre contre les ſarcaſmes, eſſayer d’étouffer le cri de la prévention & de l’envie ! tandis que ces critiques ſans vue, s’exhaloient par-tout contre ma proportion, dont ils ignoroient juſqu’à l’énoncé, des Patriotes s’occupoient en ſilence de l’étudier & de la confirmer. Je pourrois inſcrire ſur cette