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Recherches

ils tâchent de donner des interprétations défavorables aux meilleures vues, de prêter aux Auteurs des motifs qu’ils n’ont jamais eu, & ſans ſavoir le chemin qu’on tient, ils veulent vous le montrer. Le temps eſt trop court pour le perdre à répondre à de pareilles ſortes de gens, & je ſuivrai en cela le conſeil que m’a donné M. l’abbé Dicquemare, qui connoiſſant mieux que perſonne le prix des inſtans, les conſacre tous à l’étude de la Nature & au bonheur de l’Humanité. On me permettra d’inſérer ici la Lettre trop obligeante que ce célèbre Obſervateur a eu la bonté de m’écrire, pour m’inviter à ne me point diſtraire des objets qui m’occupent.


Lettre de M. l’Abbé Dicquemare.


Monsieur


« En annonçant votre excellent Traité de la Châtaigne, le Journal de Phyſique, tome XVI, page 78, vous donne un titre d’autant plus glorieux, qu’il eſt juſtement mérité. J’ai vu avec une égale ſatiſfaction,