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ſur les Végétaux nouriſſans.

je ne me suis écarté que pour discuter une question trop importante à la matière que je traite ici, pour ne point me permettre encore cette digression.

Comme la plupart des semences & des racines farineuses, dont je parle dans ce point de vue, ont toujours été réputées ne contenir aucun principe alimentaire faute de savoir qu’elles avoient de l’amidon, que cet amidon étoit l’essence des farineux, qu’on pouvoit le mettre à part, & après cela lui donner la forme panaire, on les a toujours réléguées parmi les substances vénéneuses, dans lesquelles la Médecine a cherché des spécifiques, & les Arts, des ressources que l’expérience & l’observation n’ont pas toujours justifiées.

Je ne me suis pas borné à donner une nomenclature sèche & stérile des végétaux sauvages que je vais indiquer comme supplément aux grains & à la pomme de terre, je parle des tentatives qu’on a faites pour tâcher de les rendre utiles, & des résultats particuliers qu’on en a obtenus ; j’ai pensé que cette extension ne déplairoit point, d’autant mieux qu’en 1771, lorsque j’ai présenté ce travail au