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puisqu’en ruinant sa prospérité matérielle elle présidait encore aux funérailles de deux de ses plus illustres collaborateurs.

Après tant de secousses, l’éditeur était en droit d’espérer un peu de cette tranquillité sans laquelle nulle entreprise littéraire ne saurait croître et grandir ; mais aux angoisses de la maladie succédèrent bientôt les luttes intestines : les 5 et 6 juin voilèrent Paris d’un crêpe funèbre, et notre cinquième volume vint se heurter contre des cadavres encore fumants.

En vain des lueurs de sécurité favorisèrent*-elles l’apparition des tomes suivans : le mal passé devenait irréparable, le bien à venir incertain. L’atonie et le découragement étaient partout ; l’éditeur des Cent-et-Un en subit plus rigoureusement que tout autre les funestes influences, et quand il eût dû recueillir les fruits de son travail et de sa persévérance, il fut une seconde fois forcé de courber la tête sous de nouveaux désastres. Mais, si la fortune a trahi ses efforts, une pensée du moins le soutient et le console ; c’est que l’appui de ceux qui ont bien voulu reconnaître qu’il avait pendant sa longue carrière puissamment contribué a donner de la valeur aux productions de l’esprit, ne lui fera point défaut au milieu de ses revers.

Ce quatorzième volume sera dans peu de jours suivi du quinzième dont les trois-quarts