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ans, ne cessera pas de nous honorer de sa bienveillante confiance ; c’est sous son égide que nous placerons désormais, comme par le passé, la prospérité de nos affaires ; heureux cette fois si de nouvelles entraves ne viennent pas se jeter à la traverse et paralyser les effets de son utile patronage.

C’est peut-être ici le cas de rappeler quelle suite de revers a frappé la publicité du livre des Cent-et-Un. Sans parler des HUIT contrefaçons dont la mauvaise foi de spéculateurs avides a inondé la France et l’étranger, sans parler du tort immense qui est résulté de ce vol pour l’éditeur des Cent-et-Un, nous devons faire observer que le premier volume fut terminé et mis en vente à une époque où, préoccupés d’idées politiques, tous les esprits déploraient les excès qui suivirent à Paris la nouvelle des malheurs de la Pologne. Les événemens de novembre et les troubles de Lyon ne précédèrent que de quelques jours l’apparition du second volume, et la guerre civile éclatait à Grenoble lorsque le troisième fut livré au public.

Plus tard, lors de la publication du tome quatrième, un fléau plus terrible et plus impitoyable que les autres, le choléra, décimant la population parisienne, semait le deuil et l’effroi par toute la France ; affreuse époque, dont le livre des Cent-et-Un fut doublement victime,