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PAKIS CHANTANT. 21 i LEVE-TOI. JJiiinlta fn M. Charles Reonard, musique b( M. Adolphe Desjahdin. yBBEEB^ ëBi y-*— v. — r — i*^ * Le - ve — loi, l’an - (h : l’an - - pi’l - !*■. A - vcc moi in»>, ô ma £ ± m ^¥ y v y v £^33 Itt’l -le ! Rça-pi- rer Pair cm - liau - mé, Cueillir les Qeursdont le sol esl se-PlH. mu ^ £g fcfc lue. Al- Ion» m’ - M na - rrs -scii-m-. Mots Ion uor-ael île su- tin, Pas -se ^ » y — y ÉËg M=N=i=H Il jll - |IP lie Sur 1,1 Imi-chc gl’ ri - - l’Il - ’ Le - vp, pic Nous irons sur la colline Voir resplendir le soleil, Et vers l’horizon vermeil L’astre des nuits qui décline. Lève-toi, etc. El, les pieds dans la rosée, Nous descendrons dans les champs, Entendre les joyeux chants De l’oiseau sous la feuillée. Lève-loi, elc. Nous prierons la marguerite De nous dire à notre tour Qui de nous deux à l’amour Sera fidèle, petite ! Lève-toi, etc. Allons, ma capricieuse, Vite, sors de l’édredon ; Le soleil à l’horizon Montre sa face joyeuse ! Lève-toi, etc. LA VIERGE FOLLE. Ain : De PliilocWUe. Fille du peuple, 6 loi qui désertas L’étroit sentier qoe la vertu nous trace, Envisageant ton destin face à face, Compte les pleurs que depuis tu versas. Si de nos sœurs le sort le fait envie, Viens : mais pourquoi ce cruel embarras ? Viens, nous l’ouvrons notre cœur el nos liras Viens parmi nous recommencer ta vie. Que je te’ plains ! esclave de plaisirs Que le mépris à chaque heure empoisonne, Il faut, pour l’or qu’à regret l’on le donne, Rire sans joie et feindre des désirs. Ces libertins, leur faiblesse assouvie, N’ont plus pour toi que des rires moqueurs. Tu ne connus jamais de nobles cœurs :

ions parmi iiinis recommencer la vie. 

Jette à les pieds les roses de ton front, fuis !! ! fuis ce lit qui berça ta mollesse ! Fuis ces longs jours d’ennuyeuse paresse ! A nos travaux tes mains se formeront. Lève la lèle à jamais asservie, Le monde hier te poussait de l’orteil : Nous t’avons fait une place au soleil, Viens parmi nous recommencer la vie. Pour bien sentir de quelle volupté Dieu sait payer la douleur d’être mère, Place, à côté d’un plaisir éphémère. Un bonheur vrai, rempli de sainteté. Avec l’époux que nous t’offrons, Sylvie, Ce rêve heureux peut se réaliser. Viens rajeunir sous son chaste baiser, Viens parmi nous recommencer la vie.