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lancelot du lac.

non sans regret, d’emmener Lancelot en Sorelois[1], à la condition de le ramener, vers la prochaine fête de Noël, dans la ville où il avait eu le bonheur de les armer chevaliers.

    du Lancelot. La manie des prolongements aura conduit à ces modifications des premières conceptions. Et c’est la difficulté de distinguer ces retouches successives qui a donné à la critique, qu’on me pardonne l’expression, tant de fils à retordre.

  1. Dans notre roman, le Sorelois est, comme au théâtre, les coulisses. Les acteurs s’y retirent pendant que d’autres personnages remplissent la scène. Le romancier y envoie Lancelot, pour nous avertir qu’il va suivre un autre courant de traditions et joindre un nouveau rameau à la branche principale. Ces rameaux sont déjà au nombre de cinq :

    1o La reine aux grandes douleurs.

    2o Les Enfances.

    3o La prise de la Douloureuse garde.

    4o Le Galehaut.

    5o La guerre d’Écosse.

    Le sixième qu’on va lire pourrait s’appeler Les deux Genièvres et la mort de Galehaut.