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lancelot, compagnon de la table ronde.

saint. Il y porta couronne et reçut à la Table ronde les trois nouveaux compagnons.

Durant les fêtes, il eut soin de mander les quatre clercs chargés de mettre en écrit les actes des temps aventureux. Ils se nommaient : Arrodian de Cologne, Tamide de Vienne, Thomas de Tolède et Sapiens de Baudas. Ils continuèrent leur livre à partir des gestes de mess. Gauvain et des dix-neuf compagnons de sa quête. Puis ils arrivèrent aux prouesses d’Hector dont la quête se rapportait encore à mess. Gauvain ; le tout devant être compris dans l’histoire de Lancelot, branche elle-même, du grand livre du Saint Graal[1].

De la Roche aux Saisnes le roi se rendit à Karaheu en Bretagne, et permit à Galehaut,

  1. Le manuscrit 751, fo 144 vo, ajoute quelques lignes qui montrent assez bien comme ont été remaniées les premières rédactions : « Et le grant conte de Lancelot convient repairier en la fin à Perceval qui est chiés et la fin de tos les contes ès autres chevaliers. Et tout sont branches de lui (c’est-à-dire se rapportent à Perceval), qu’il acheva la grant queste. Et li contes Perceval meismes est une branche del haut conte del Graal qui est chiés de tos les contes » (ms. 751, fo 144 vo).

    Mais dans la Quête du saint Graal, Perceval (dans la plus ancienne rédaction, nommé Pelesvaus) n’est plus le héros qui découvre le Graal et accomplit les dernières aventures. Galaad, le chevalier vierge, fils naturel de Lancelot, est substitué au Perceval des dernières laisses