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TABLE DES MOTS HORS D’USAGE.

Contrait, II, 74. Boiteux, infirme.
Coule, II, 42. Jeu de boule analogue à notre croquet.
Coudrière, I, 163. Lieu planté de coudriers.
Déduit, II, 174. Plaisir, doux exercice.
Défermer, I, 16. Verbe plus expressif que celui d’ouvrir. Nous avons refermer, enfermer. Pourquoi avons-nous perdu défermer ?
Destiner, I, 310. Jeter un sort sur quelqu’un ou quelque chose.
Échelle, II, 211. Bataillon ou brigade.
Engigner, II, 17. Tromper, séduire. La Fontaine a réveillé cette bonne expression en citant une phrase de notre roman souvent répétée : « Tel, comme dit Merlin, cuide engeigner autrui, — Qui souvent s’engeigne soi-même. » Le commentateur de La Fontaine, M. Guillon, dit à ce propos : « Le Merlin dont il est ici question n’est pas le Merlin dont il est parlé dans le Roland furieux, mais Merlin Coccaie. » Voilà l’érudition de nos professeurs émérites.
Enquerre, I, 134. C’est la forme régulière du verbe enquérir qui l’a remplacé. La première personne donne encore aujourd’hui enquérons ; tandis qu’enquérir devrait donner enquérissons.
Estraignes. Étrennes.
Faussart, I, 296. Grande faux à l’usage des géants.
Fer-vêtu, II, 374. Homme armé.
Fèvre, I, 128. Travailleur en métaux. Ce vieux mot, dont tant de noms propres attestent le grand usage, est aujourd’hui perdu. L’orfèvre n’est que le travailleur d’or et d’argent. Le fèvre comprenait l’orfèvre, le taillandier, le forgeron, le heaumier, le bragniart, etc., etc.