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GRANDE COUR À KAMALOT.


X.
grande cour à kamalot. – message du roi rion. – merlin jeune enfant, porte-enseigne. — dernier combat d’artus et de rion.


Le roi Artus demeura plusieurs mois à Kamalot, heureux de ses précédentes victoires, heureux surtout de l’amour qu’il portait à Madame Genièvre, la plus belle et la plus sage des reines. Quand approcha la mi-août, il dit à monseigneur Gauvain qu’il voulait tenir une cour plénière aux fêtes de la Sainte-Vierge, et qu’il entendait y convier les princes et barons de ses terres. Il n’avait pas encore eu le temps de remercier ceux dont il avait reçu l’hommage, et il ne doutait pas que plus d’un étranger ne se joignît à eux. D’ailleurs il pensait que chacun amènerait sa femme ou son amie, pour ajouter à l’agrément, à l’éclat de la fête.

Des chartes furent envoyées à tous les princes bretons, aux rois de Gannes et de Benoyc, pour leur demander gracieusement et comme en témoignage d’affection de se trouver à la mi-