Page:Papineau - Discours à l'assemblée du marché Bonsecours, paru dans Le Canadien, du 21 avril au 8 mai 1848.djvu/39

Cette page a été validée par deux contributeurs.

même allouance aux autres. On ne les recherche pas, quand il n’est pas agréable, de ne causer que pour débattre et quereller. On ne les fuit pas quand, on a confiance en sa cause et en soi.

Comme politique, je répète que l’accord et l’affection entre notre clergé et nous a été, et sera toujours, l’un des plus puissants éléments de conservation de notre nationalité. À mesure qu’il grandit en mérite, et en services plus grands et plus nombreux, notre dette de reconnaissance pour lui, grandit toujours. Il n’est pas, dans nos annales, une époque où ses services soient plus nombreux qu’en la présente.

Notre épiscopat canadien est orné des mêmes talens et des mêmes vertus, que celui qui l’a précédé. Ses moyens et sa volonté de nous faire plus de bien, sont augmentés ; et il en fait du bien par le nombre de ses fondations charitables et d’éducation, à un degré qui nous étonne.

Notre digne évêque et le séminaire de Saint-Sulpice, président à l’œuvre nationale, dans laquelle nous sommes engagés. N’ont-ils pas entrepris cent établissements d’enseignement et de bienfaisance, qui semblaient au-dessus des ressources du pays. Ils ont réussi dans tout ce qu’ils ont entrepris. Soyez donc assurés du succès. Tout le clergé des paroisses nous aidera. C’est à lui qu’il appartiendra, de n’envoyer dans les nouveaux établissements, que des jeunes gens so-