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dettes envers des individus du Siam, ou si un individu du Siam contracte des dettes envers un citoyen des États-Unis, le débiteur sera obligé de produire et de vendre tous ses biens pour payer sa dette. Si le produit de cette vente de bonne foi ne suffit pas, le débiteur ne sera pas engagé pour le reste, et le créancier ne pourra ni le retenir comme esclave, ni l’emprisonner, ni le fouetter, ni le châtier de quelque autre manière que ensuit, pour le forcer au paiement complet de sa dette ; devant au contraire le laisser en pleine liberté.

Art. 7. Les marchands des États-Unis qui viendront dans le royaume de Siam pour y commercer et désireront y louer des maisons, loueront les factoreries du roi, et les paieront conformément au prix d’usage. Si lesdits marchands débarquent leurs marchandises, les officiers du roi en feront le compte, mais ne prélèveront aucune taxe sur ces marchandises.

Art. 8. Si des citoyens des États-Unis, leurs vaisseaux ou leurs propriétés, viennent à tomber dans les mains des pirates, et qu’on les amène dans les États du magnifique roi, les personnes seront mises en liberté, et les propriétés rendues à leurs légitimes maîtres.