Page:Pailleron - Amours et Haines, 1869.djvu/231

Cette page a été validée par deux contributeurs.
222
petits poèmes.


Votre œil aime à la suivre où son vol s’évertue ;
Vous croyez qu’elle joue ? Hélas ! non, elle tue !
Sa souplesse est un piège et son charme un moyen ;

Dieu la fit pour séduire et pour tuer ensemble…
Sauriez-vous d’aventure à qui l’oiseau ressemble ?
Moi, je ne le sais pas, si vous n’en savez rien.