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la belle gelée.
Tout combat, le torrent et l’arbre :
L’un s’est mis nu comme un lutteur,
L’autre a l’air d’un gladiateur
De marbre.
Belle, nous n’irons plus au bois ;
Adieu les chansons d’autrefois
Et la blonde houle des seigles !
La terre n’a plus que les os,
Les chiens sont des loups, les oiseaux
Des aigles !
Adieu jusqu’au printemps vermeil !
Le grand Pan dort son grand sommeil,
Las de l’amour, soûl de la fête,
Enroulé dans son blanc linceul ;
Ton cauchemar l’agite seul,
Tempête !
Car c’est du fouet des tourbillons,
C’est des nuages, ces haillons,