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cœurs ne se laissent pas gagner par ses amabilités, au moins ils soient subjugués et attérés par tout ce qu’elle a d’imposant, et même de formidable et de terrible ?

Que penser donc de tant de maîtres qui regardent leur emploi comme si aisé, qu’à peine ils s’en occupent, et qui se contentent de faire, l’un des jours de la semaine, un catéchisme si superficiel, que leur intention se réduit visiblement à donner aux enfans une teinture légere de la religion.

Un maître d’école véritablement digne de la profession qu’il exerce, cherche au contraire à donner aux enfans une empreinte forte, profonde et durable des principales vérités du christianisme, et sans négliger les accessoires, c’est-à-dire tout ce qui concerne l’éducation purement civile, il a soin de donner à ses fonctions essentielles le rang qui leur convient ; il n’en perd jamais de vue la fin ; et tous les jours il travaille à faire de ses enfans de bons chrétiens, sachant bien que s’ils ne de-