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bon naturel, et un cœur droit et ennemi de la dissimulation, de la duplicité et du mensonge ; si l’on est ferme et doux tout à la fois, sévere pour soi-même et indulgent pour les autres ; si l’on a du zèle sans effervescence ; si l’on n’est point sujet à la brusquerie ou à la colère, ni même à l’impatience et à l’humeur ; si enfin, avec toutes ces bonnes dispositions du cœur et ce caractère, on est pourvu d’un bon jugement, de l’esprit de discernement, de quelque facilité pour parler, du don d’enseigner avec méthode, de celui surtout de faire aimer et goûter aux enfans les vérités qui doivent les sauver, on est véritablement appelé à l’emploi des écoles, et on y fera, avec l’aide de Dieu, de très-grands fruits.

Si même, sans avoir absolument toutes ces dispositions, on a au moins les plus essentielles ; si on a reçu de Dieu la bonne volonté et le desir sincère d’acquérir ce que l’on n’a pas encore, et de croître de jour en jour dans ce que l’on a déjà (car