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naissance, et qu’envisageant qu’ils sont faits pour être autant de rois dans l’éternité, ils leur apprennent à vivre en enfans de Dieu, ensorte que son image, que le péché avoit défigurée en eux, y soit retracée en caracteres si profonds, qu’ils deviennent dignes d’être un jour les héritiers de Dieu et les co-héritiers de J. C.

Ne sont-ils pas encore les organes du docteur unique et invisible, du maître souverain des esprits et des cœurs, de J. C. ? N’est-ce pas dans la chaire de J. C. qu’ils sont assis ? Ils ne doivent donc faire que ce que feroit J. C., ne dire et n’enseigner que ce qu’il diroit et enseignerait s’il se rendoit visible.

Ayant à former J. C. dans le cœur des enfans qui leur sont confiés, afin qu’il y devienne le principe de leur salut, ils ne sauroient leur représenter trop souvent la sagesse de Jésus enfant, qui a bien voulu passer par leur âge pour le sanctifier, comme, le modele de celle qui doit