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des affaires plus sérieuses. Je doute fort qu’il y air rien de plus important, et à quoi je puisse employer avec plus de fruit le peu de talens que Dien m’a donnés, que d’instruire les enfans, ceux surtout qu’on destine aux études, que de retirer, par son puissant secours, des ames qui lui sont si cheres, des portes de l’enfer et de la puissance du démon, que de planter et d’arroser ces arbres tendres, qui ne sont pas le moindre ornement du jardin de l’Eglise, afin qu’il plaise à Dieu de leur donner l’accroissement ; enfin, je pourrois, dit-on, faire le même bien par le ministere de la prédication : oui, je pourrois peut-être travailler avec plus d’éclat, mais je doute que ce fût avec plus de fruit et de succès.

Venez-donc, mes chers enfans, venez avec toute assurance ; il n’y a point pour vous de pieges à craindre sur le chemin, ni de serpent caché sous l’herbe : il se fera entre vous et moi un commerce de biens