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dans ses sentimens, il n’y avoit rien que de grand et d’important, nous reconnoîrions aisément que J. C. n’avoit pas dessein de s’occuper de quelque chose de bas et de méprisable, quand il appeloit les enfans à lui, blâmant ses apôtres de les empêcher d’approcher, et qu’il les embrassoit, leur imposoit les mains et les bénissoit.

Qui rougira donc, ô bon Jésus, de faire ce que vous avez fait vous-même, et de devenir petit avec les petits ? Qui osera, depuis l’exemple que vous avez donné, s’enfler de sa grandeur ou de son savoir, et mépriser l’ignorance ou la foiblesse des enfans, puisque vous, Seigneur, qui êtes béni dans tous les siecles, et qui possédez tous les trésors de la sagesse et de la science de Dieu, ne dédaignez pas de leur accorder avec tant de douceur et d’humilité vos chastes embrassemens ?

On me fait un autre reproche : je dois, dit-on, mon tems et mon application à