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au chant des cantiques et à la récitation. Le catéchiste profitoit de la première heure pour donner audience aux parens des enfans ; mais dès que le catéchisme étoit commencé, il n’étoit plus permis de l’interrompre que dans le cas d’une grande nécessité. On commençoit et on finissoit toujours par la priere.

Le catéchiste retiroit un grand fruit des visites du supérieur, du préfet et du sous-préfet. Il ne se tenoit presque jamais de catéchisme qu’on n’eût la visite de l’un d’eux ; ils entroient sans se faire remarquer, écoutoient quelque temps en silence, observoient tout, se faisoient rendre compte de tout, témoignoient toujours beaucoup de déférence pour les catéchistes, ne négligeoient rien pour leur concilier le respect et la confiance des enfans, et attendoient quelque entretien particulier, ou le jour de la conférence, pour relever les défauts de toute espèce qu’ils avoient pu remarquer ; mais