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V.

Il doit interroger presque continuellement, en sorte que les enfans aient beaucoup à parler, et que le catéchiste au contraire n’ait à parler que fort peu : si cependant la matière a besoin de dévelopement, il doit le donner, mais être court, énergique, pathétique quand il le faut, et revenir le plutôt possible à la méthode de l’interrogation, qui est la plus propre à faire comprendre ce qu’il y a d’obscur dans les termes ou dans les choses ; car les enfans conçoivent beaucoup moins qu’on ne se peut imaginer, et pour se faire entendre, il faut pour ainsi dire bégayer avec eux.

VI.

Tous les enfans doivent être interrogés au moins une fois dans chaque catéchisme, sans quoi ils croient perdre leur temps.

VII.

Le catéchiste ne doit pas interroger sans