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certains passages que l’on emprunte d’ailleurs, et que l’on y insere.

On doit accoutumer les enfans à bien remarquer tous les signes dont on vient de parler, à observer les accens dans la prononciation, à faire exactement, en lisant, les liaisons et les pauses, et à donner à chacun des membres du discours, le ton qui lui convient ; sans quoi ils liront toujours mal. L’habitude de bien lire dispose à écrire correctement.

L’attention du maître dans une école un peu nombreuse étant nécessairement partagée, il est bon d’établir un des enfans les plus avancés et les plus sages, pour avertir exactement de toutes les fautes qui se font en lisant.

Il est utile aussi, pour perfectionner les enfans dans la lecture, de leur donner à lire des écritures anciennes et difficiles, et de les exercer quelquefois, dans des livres imprimés en caracteres gothiques.