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temps en temps, si les enfans ne se rassemblent pas, ces saints jours, dans les places, pour y jouer, ou au moins pour y perdre un temps qu’ils ne devroient employer qu’à des choses qui pussent servir à leur salut.

Les enfans qui ne savent pas encore lire, diront à l’église les prieres qu’on leur a apprises à l’école ; mais ceux qui savent lire doivent s’unir aux prieres de la messe et à celles des autres offices. Les maîtres ne souffriront pas les grands éclats de voix ni les détonations dont les enfans se font quelquefois une sorte de jeu.

Il faut aussi, autant qu’il est possible, faire apprendre aux enfans l’épitre et l’évangile de chaque dimanche, et exiger d’eux qu’ils les répetent à l’ecclésiastique qui fera le catéchisme, à moins que les maîtres eux-mêmes, qui ne devroient jamais se dispenser d’être présens au catéchisme, pour veiller sur les enfans, ne soient chargés de leur faire faire cette répétition.