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au contraire le goût du monde et celui des commodités de la vie.

Parmi les enfans des pauvres, qui forment ordinairement le plus grand nombre dans une école, se rencontre-t-il des enfans qui appartiennent à des personnes riches ou aisées, un maître doit savoir qu’il n’y a qu’un Evangile pour les riches et pour les pauvres, que les vérités sont les mêmes pour les uns et pour les autres, avec cette seule différence, que les riches étant moins propres à les entendre, il faut prendre à leur égard des précautions particulieres : on est donc obligé de travailler d’abord à lever les obstacles que leur état met à leur salut, et à effacer les préjugés qui naissent de leur condition, et qui pourroient empêcher que les vérités évangéliques ne leur fissent toute l’impression qu’elles doivent.

Un maître doué d’intelligence dans les choses de Dieu, tâchera donc, avant tout, de gagner le cœur de ces enfans par beau-